Lutte aux changements climatiques : La forêt québécoise reconnue comme l’une des solutions

Investissement de 261,2 M$ du gouvernement fédéral pour renforcer le Plan d’action sur les changements climatiques du gouvernement du Québec

QUÉBEC, le 15 déc. 2017 /CNW Telbec/ – Le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) accueille favorablement l’investissement de 261,2 M$ annoncé par le ministre des Transports du Canada, M. Marc Garneau, et la ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme Isabelle Melançon, qui vise à bonifier le plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. Cet investissement permettra notamment de bonifier les opérations de programmes de boisement et de reboisement du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, ce qui renforcera le rôle du secteur forestier dans la lutte contre les changements climatiques.

« L’annonce d’aujourd’hui est une très bonne nouvelle, elle confirme que les deux paliers gouvernementaux reconnaissent la forêt comme un outil incontournable pour lutter contre les changements climatiques »,

a déclaré Denis Lebel, président-directeur général du CIFQ.

Rappelons que la récolte et la transformation du bois permettent de réduire les émissions de CO2 en empêchant la libération du carbone emmagasiné dans les arbres. De plus, en utilisant le matériau bois dans la construction, on maintient la séquestration du carbone tout en participant à la réduction des émissions.  Le potentiel de réduction d’émissions de carbone du bois est donc prometteur pour la construction de bâtiments, ce qui explique son utilisation de plus en plus fréquente.

« La reconnaissance des gouvernements de la contribution du bois pour la réduction des émissions de carbone envoie un signal clair aux professionnels de la construction pour son utilisation accrue »,

a conclu M. Lebel.

À propos du CIFQ

Le Conseil est le porte-parole de l’industrie forestière du Québec. Le CIFQ compte plus de 200 membres. L’industrie forestière québécoise génère un chiffre d’affaires de 15,8 milliards $ chaque année, soit près de 4 milliards $ en salaires et avantages sociaux, dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d’impôts payés par les entreprises et les travailleurs. (www.cifq.com)